Établies d’après les travaux de Blaizot, Savino 2006 ; Blaizot 2009; Blaizot 2011 ; Blaizot 2016 ; Dierkens, Treffort 2015 ; Lauwers 2015 ; Peytremann 2003 ; P eytremann à paraître, Treffort 1996.

Ensemble funéraire/sépulcral ; groupe funéraire/sépulcral ; espace funéraire/sépulcral ; aire funéraire/sépulcrale : termes désignant un regroupement de sépultures, quels que soient sa taille, sa nature et son contexte.
Ces six termes généraux sont à notre sens synonymes et peuvent être combinés et utilisés indifféremment quel que soit le cas.

Nécropole : aire funéraire dédiée à une ou plusieurs communauté(s), située en dehors des lieux d’habitation et de culte.
Bien que ce terme soit parfois déconsidéré, nous avons choisi d’en maintenir l’utilisation. Il est en effet d’un emploi courant et apparaît dans nombre de publications sur la période mérovingienne, dans le sens que nous avons retenu. Nous pensons donc qu’il serait préjudiciable de se priver d’un terme qui constitue aujourd’hui une référence commune, bien établie.

Cimetière : aire funéraire située auprès d’un lieu de culte chrétien.
Le cimetière diffère de la nécropole par son contexte (hors habitat pour le premier, associé à un lieu de culte pour le second). Il sera de fait plus fréquemment utilisé pour la période carolingienne, qui voit se développer les lieux de culte chrétien.

Sépulture/tombe isolée : une seule sépulture éloignée de toute autre (en contexte d’habitat ou totalement isolée).
On peut provisoirement utiliser ce terme pour les sépultures dont on ne connait pas le contexte général et dont on ne peut affirmer qu’elle soit seule (sépulture en bordure d’emprise de fouille par exemple). Cette nuance sera toutefois à préciser.

Petit groupe ou grappe de tombes : petit ensemble de sépultures (de deux à une dizaine) situées en contexte d’habitat et à distance d’un lieu de culte.